La DMLA est une maladie qui détériore la macula, partie centrale de la rétine, entraînant ainsi la perte de la vision centrale et ne laissant intacte que la vision périphérique ou latérale.
La macula, cette petite zone d’un millimètre de large, située juste dans l’axe visuel, permet la vision précise, indispensable à la lecture, l’écriture, la reconnaissance des détails. Le reste de la rétine, lui, offre une vision de l’espace et des formes, sans distinction des détails.
Les causes précises de la DMLA restent partiellement mal comprises, mais il n’en reste pas moins que c’est une maladie qui survient avec l’âge. Alors, avec les années, ouvrez l’oeil… et surtout, faites régulièrement contrôler votre vue par un ophtalmologiste.
Le diabète est considéré, dans le monde entier, comme un problème important de Santé Publique. La rétinopathie diabétique est une des causes majeures de déficience visuelle en 2002, avec une prévalence mondiale de la cécité par rétinopathie diabétique de 4,8% des cécités. On estime que 100% de la population des diabétiques de type I sera atteinte de rétinopathie diabétique au bout de 10 ans d’évolution de leur diabète, au bout de 20 ans 33% pour le diabète de type II.
Les occlusions veineuses rétiniennes surviennent le plus souvent chez des sujets de plus de cinquante ans présentant un ou plusieurs facteurs de risque vasculaire. Leur survenue peut être favorisée par une hypertonie oculaire.
Elles sont facilement diagnostiquées par le simple examen du fond d’œil du fait d’un tableau clinique typique. L’examen du fond d’œil et l’angiographie fluorescéinique permettent d’individualiser deux formes cliniques: forme bien perfusée, dite forme œdémateuse, et forme ischémique. L’OCT permet de quantifier et qualifié l’œdème maculaire et es atteints des photorécepteurs et suivre l’évolution
Dans certains cas, (sujet jeune, absence de facteurs de risque vasculaire ou formes bilatérales), il est nécessaire de pratiquer un bilan plus poussé à la recherché d’une affection systémique: anomalies primitives de la coagulation, syndrome des anti phospholipides, hyperhomocystéinémie.
La déviation des yeux (strabisme) n’est pas une banale anomalie esthétique (loucherie, ou simple coquetterie), mais dans la très grande majorité des cas elle est le témoin d’un désordre plus ou moins grave de la vision. 2 à 3% des enfants présentent un strabisme. Il s’agit d’un désordre central (cerveau) qui peut-être soit congénital, soit apparaître au cours de l’enfance. Quel que soit l’âge d’apparition d’une déviation oculaire chez l’enfant, un examen ophtalmologique doit être pratiqué rapidement.
Les injections intra vitréennes de médicaments sont devenues une pratique courante pour traiter certaines affections de la rétine. Elles permettent dans certains cas une action très efficace sur la maladie oculaire à traiter, tout en minimisant les effets indésirables généraux.
C’est ainsi que l’on utilise largement des injections intravitréennes de cortisone (Triamcinolone Acetonide) dans les oedèmes maculaires et la dégénérescence maculaire liée à l’âge.
L’image se forme en arrière de la rétine
L’hypermétrope voit en principe mieux de loin que de prés. A l’inverse de la myopie, l’oeil est trop petit ou pas assez puissant.
L’image se forme derrière la rétine, le cerveau reçoit une image floue.
Les sujets jeunes ou faiblement hypermétropes peuvent “compenser” leur hypermétropie en accommodant. Leur vision est alors nette. Dans ce cas, de défaut visuel passe souvent inaperçu jusqu’à l’âge de 35/40 ans.
La presbytie est une évolution naturelle de la vue, qui concerne tout le monde à partir de la quarantaine.
Comme les 20 millions de Français déjà presbytes, votre difficulté à voir de près résulte d’une perte de souplesse de votre cristallin qui se bombe insuffisamment et accommode difficilement, comme l’autofocus d’un appareil photo qui n’assurerait plus la mise au point. Il en résulte une difficulté croissante à voir de près.